Ce n’est pas toujours évident pour un enfant de savoir comment apprendre sa leçon.
Il n’y a pas UNE bonne méthode, car chaque enfant est différent.
Par exemple pour apprendre une poésie : certains auront besoin d’une semaine en apprenant chaque jour une ligne et d’autres en 15 minutes auront déjà tout appris.
Je pense que c’est notre rôle de parents de les aider à trouver la « bonne » méthode afin qu’ils puissent par la suite l’appliquer tout seul.
Les filles ont beaucoup de leçons à apprendre, du coup on a mis en place des méthodes pour les apprendre, les comprendre et savoir les restituer.
En effet, apprendre une leçon par coeur c’est bien, mais ce n’est pas pour cela que l’enfant a compris ce qu’il dit ou comment l’utiliser.
De plus, les filles doivent parfois dès le lendemain écrire les définitions apprises sur une feuille notée en classe, et d’autres fois elles n’ont pas la date et elles sont notées quelques semaines plus tard sur le sujet.
Du coup, il faut qu’elles fassent travailler leur mémoire à court et à long terme.
La méthode que nous avons mise en place avec les filles fonctionne plutôt bien (avec elles), voici quelques exemples de ce que nous faisons :
– Réécrire sa leçon ou juste les éléments clés sur une feuille : les définitions, les dates…
Cela permet d’identifier ce qu’il faut connaître par coeur. En révisant, la lecture de la feuille suffira à se souvenir de l’ensemble du cours.
Au début, c’est moi qui notais sur une feuille toutes les informations. Maintenant, soit j’écris ce qu’elles me dictent soit elles le font seules (sans que je leur dise de le faire, parce qu’elles ont pris cette habitude de travail et ont vu que cela facilitait leur apprentissage).
– Surligner dans sa leçon ce qui est important : noms propres, définition, chiffres…
Cacahuète a, par exemple, pris l’habitude en classe de surligner les mots de dictée à apprendre dont elle ne connaît pas ou ne se souvient pas de la nature grammaticale.
– Comprendre tous les mots avant d’apprendre !
En premier, les filles me lisent les leçons et soit elles me demandent d’expliquer des mots, soit je les interroge pour vérifier qu’elles ont bien compris le vocabulaire.
Si c’est une leçon de géographie, on peut l’illustrer en utilisant une carte.
Pour une leçon d’histoire, on peut lire/regarder des documentaires pour compléter.
– Apprendre mot pour mot.
Très souvent, elles doivent restituer en classe à l’écrit ou à l’oral des définitions que les maîtresses demandent de connaître par coeur.
Elles les apprennent toutes seules. Puis, elles me les récitent à voix haute. Une fois bien maîtrisé, je les invite à les écrire sur l’ardoise pour vérifier l’orthographe.
Si c’est pour le lendemain, on fait la partie orale avant le dîner, puis à l’écrit (sans avoir relu la leçon) après le dîner.
– Restituer la leçon de différentes manières.
Savoir réciter mot pour mot les définitions, mais pour le reste des leçons on peut interroger les enfants en posant des questions à l’oral, par écrit, en invitant à compléter un schéma…
L’objectif est de faire réfléchir l’enfant à ce qu’il doit utiliser comme éléments appris pour répondre à une question précise. En effet, il ne doit pas réciter toute sa leçon à chaque question. C’est un bon exercice de compréhension je trouve.
Ce type de travail se fait sur plusieurs jours, cela permet d’étaler les révisions et chaque jour de revoir un bout de la leçon.
– Relire sa leçon avant le coucher en toute autonomie.
Le soir, juste avant d’aller au lit, les filles relisent les leçons qu’elles doivent savoir pour le lendemain.
– Pour les mots d’anglais, nous avons une boîte de cartes avec le vocabulaire. Dès qu’elles apprennent un nouveau mot, j’ajoute une carte avec le mot français d’un côté et en anglais de l’autre. Les mots sont classés en fonction des leçons qu’elles ont : maison / cuisine / météo / nourriture / métiers… Pour réviser, elles prennent toutes seules le bloc de mots correspondant à la leçon puis sur une ardoise elles écrivent les mots en anglais et s’autocorrigent. Si le mot est faux, elles l’écrivent 5 fois. De cette manière, elles voient leur évolution (avec le nombre de bonnes réponses).
En ce début d’année scolaire, il faut partir sur de bonnes habitudes de travail.
J’espère que cet article vous donnera des pistes pour aider vos enfants à trouver une routine de travail qui leur correspond.